Auteure Féminine

Nos âmes rebelle - Samantha Bailly : une suite toute mignonne

19:41

Bonjour chez vous !

Il y a un peu plus d'un an maintenant je découvrais avec beaucoup d'émotion "Nos âmes jumelles" de Samantha Bailly. L'histoire de deux adolescentes, l'une dessinatrice et l'autre passionnée d'écriture, qui se rencontrent sur un forum internet. De cette rencontre va naître une amitié très forte et un blog BD. 
Dans mon article sur ce livre, je m'étais énormément épanchée sur le ressentis que j'avais eu à cette lecture, comment elle était parvenue à faire naître en moi une vague de nostalgie heureuse des rencontres que j'avais pu faire moi même sur un forum internet et des amitiés qui en perduraient depuis maintenant presque dix ans. 
Du fait de l'énorme charge émotionnelle que j'avais eu avec "Nos âmes jumelles" j'ai eu un peu peur de me lancer dans sa suite et j'aurai donc fait traîner cette nouvelle lecture pendant plus d'un an. 




De quoi ça parle ?

Lou et Sonia entament leur année de terminale. Les deux adolescentes jonglent entre les cours, les révisions pour le bac et leur blog BD commun. Alors que Lou candidate à l'école des Gobelins, Sonia a plus de doutes sur son avenir.

Publié chez Rageot, 280 pages


Que se passe-t-il quand on lit le deuxième tome d'un livre qui nous a autant bouleversée ? Il ne nous reste plus que l'histoire telle qu'elle est. Et cette histoire, je dois dire qu'elle m'a beaucoup plus.

"Nos âmes rebelles" reprend exactement le même modèle de narration que le tome précédent. Une année scolaire, deux chapitres par mois, chacun du point de vue des deux protagonistes. Un rythme fluide qui permet une lecture rapide, je crois qu'il ne m'aura pas fallu plus de deux jours avant de terminer ce petit roman. 

Ce que j'aime chez Samantha Bailly c'est ça façon d'écrire l'adolescence avec autant de justesse. Là où je peux trouver que les traits sont exagérés chez d'autres auteurs, j'ai trouvé que Lou et Sonia était parfaitement caractérisées, on arrive à s'identifier aisément à ces deux jeunes filles qui sont aussi touchantes qu'imparfaites. J'ai vraiment l'impression de lire une histoire vraie, et ça fait vraiment du bien ! 

Au niveau de l'histoire, "Nos âmes rebelles" est la digne suite de son prédécesseur, ça se lit très bien et je me suis vraiment accrochée à l'histoire (ce que je craignais vraiment). On suit l'évolution des personnages dans leur dernière année de lycée. Pas de rebondissement incroyable mais une histoire toute mignonne et touchante avec des passages qui ont su réellement m'émouvoir ! 


En bref :

Une suite très mignonne et accrocheuse, je suis conquise par Lou et Sonia et j'attends désormais avec impatience la suite de leurs aventures dans le prochain tome ! 

Américain

Never Never - Colleen Hoover et Tarryn Fisher : la réconciliation !

15:03

Bonjour chez vous ! 

Il y a quelques jours je vous présentais en vidéo mon bilan de l'année livresque de 2016. Parmi mes pires lectures j'avais classé "Ugly Love" de Colleen Hoover. Une lecture laborieuse que j'avais détesté à cause de son intrigue insipide et de ses personnages clichés. Pourtant je ne voulais pas fermer mon esprit à l'éventualité de lire de nouveau des livres de cette auteure. Elle avait entre autre écrit "Maybe Someday" dont j'avais déjà parlé sur le blog (ici) et qui avait été une superbe lecture !
Alors comment une même auteure peut écrire deux livres qui m'ont fait vivre des émotions aussi contraires ? J'ai voulu lui donner une nouvelle chance et cette fois-ci il va être question de "Never Never" écrit en collaboration avec Tarryn Fisher. 

De quoi ça parle ?

Charlie et Silas se "réveillent" en pleine journée de cours dans leur lycée. Ils ont tout oublié, où ils sont mais surtout qui ils sont. Sans trahir leur amnésie face à leur entourage ils apprennent qu'ils sont tous les deux amoureux depuis toujours et qu'ils forment un couple sulfureux au lycée. Mais pourquoi cette amnésie ? Silas et Charlie vont devoir tout mettre en oeuvre pour découvrir la vérité. 

Publié chez Hugo Roman, 3 tomes entre 150 et 198 pages. 


La chronique concerne les trois tomes mais soyez assurés de n'y trouver aucun spoiler ! 

Ces trois petits livres m'ont pris tout au plus 5 jours pour les dévorer. Cette rapidité est donc le signe d'une lecture haletante au rythme suffisamment soutenu pour garder l'attention de son lecteur. 
Je me suis immédiatement prise dans le jeu de cette histoire et le premier tome pose beaucoup de questions dont on a envie de connaître au plus vite les réponses. Hélas les réponses ne viendront pas tout de suite et il faudra attendre une partie du tome 2 et tout le tome 3 pour connaître toute la vérité. Si les deux auteurs parviennent à maintenir un certain suspens, je regrette cependant que certaines questions soulevées dans le premier tome ne trouvent pas de résolution dans le dernier. Ont-ils voulu créer de fausses pistes pour brouiller le lecteur ? Possible, mais l'absence de certaines réponses est un peu frustrante. 

Avec des chapitres qui alternent les points de vue entre Charlie et Silas on découvre comment ces deux personnages appréhendent leur amnésie et l'environnement qui les entourent. 
J'ai beaucoup apprécier ces deux personnages qu'on apprend à connaître en même temps qu'eux apprennent qui ils sont. J'ai trouvé le récit très original et la romance entre les deux personnages reste malgré tout assez discrète pendant pas mal de temps. L'essentiel de l'intrigue repose sur la découverte de leur identité et la reconstitution de leur souvenir et je dois dire que pour ça je suis restée totalement accrochée jusqu'au bout. Je voulais vraiment savoir les raisons de leur amnésie soudaine et la possible solution. 

Toutefois si je devais reprocher quelque chose à cette trilogie c'est d'avoir un troisième tome beaucoup plus en dessous que les deux autres. Ce dernier tome de résolutions ne répond pas à toutes les promesses et j'ai trouvé certaines explications et révélations un peu faciles par rapport à ce qui avait été dit plus avant dans l'intrigue. Je suis vraiment frustrée de finir cette trilogie avec ce tome qui est vraiment moins bon des deux autres mais je suis quand même heureuse d'avoir lu cette série de livre qui me réconcilie avec Colleen Hoover ! 


En bref :

Une trilogie haletante et original qui accrochera le lecteur mais un troisième malheureusement moins bon que les précédents.

Auteur Masculin

Bleu, blanc, sang, tome 1 - Bertrand Puard : un premier tome très introductif

16:14

Bonjour chez vous !

Il existe certains titres dont on entend jamais parler, des auteurs qu'on ne connaît pas et soudain du jour au lendemain, on voit les couvertures fleurir sur tous les blogs et sur toutes les chaînes booktube. Aujourd'hui on va parler d'un de ces livres dont la promo a été plutôt efficace. 
"Bleu, blanc, sang" c'est le genre de titre qui claque, qu'on retient et quand on ne se penche pas immédiatement sur son synopsis on imagine un roman qui traite de notre triste actualité mais il n'en est rien ! Le sinonpsis m'a beaucoup tentée et par le biais du site NetGalley j'ai pu accéder au premier tome en partenariat. Et donc avant de rentrer dans le vif du sujet je tiens à remercier NetGalley et les éditions Hachette pour l'envoi de ce livre. 




De quoi ça parle ?


Juin 2018, la France entière fait le deuil de son Président de la République dont on célèbre les funérailles à Notre Dame de Paris. Au même instant, à New York, une vente aux enchères voit ses records de vente exploser pour une toile datant de la Révolution, exécutée par une peintre totalement inconnue. Au même moment, une toile de cette même artiste être pulvérisée alors qu'elle était dans un convoi. Toujours au même instant, monsieur Brunante, spécialiste de la peintre est enlevé avec sa femme. 
Eva, jeune artiste reconvertie dans un poste administratif va tout mettre en oeuvre pour retrouver son père. Pour cela, elle s'allie avec un membre de Riposte : une organisation qui veut voir exploser l'organisation politique en place.

Publié chez Hachette, 297 pages


Voila une histoire bien originale que "Bleu, Blanc, Sang". Bertrand Puard nous livre ici un thriller qui mêle art, rancoeurs familiales et conflits politiques. Un drôle de mélange qui évoque par moment "Da Vinci Code" de Dan Brown. Le style d'écriture est nerveux et efficace et je me suis surprise à tourner très rapidement les pages pour arriver beaucoup plus vite que je ne l'imaginais à la fin de ce premier tome. Il y a un très bon rythme, l'action se déroule de manière fluide et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Cependant on pourrait reprocher à "Bleu, Blanc, Sang" d'être un premier tome beaucoup trop introductif. Bien que l'écriture soit totalement prenante, ces 300 premières pages ne sont là que pour nous présenter l'ensemble d'une trilogie. Beaucoup de choses nous sont présentés et une très grande part de mystère demeure pour la suite. Mais ce premier tome survole certains aspects que j'espère voir dans les suites. Par exemple, j'aimerai beaucoup voir un peu plus de profondeur pour les personnages principaux qui sont encore trop peu développés à mon goût. Si ce premier tome laisse place à l'action j'espère que le deuxième prendra un peu plus le temps de poser ses personnages pour nous permettre de nous y attacher (mais vu la tournure que prennent les évènements, j'en doute !)
En ce qui concerne les suites, je pense bien évidemment me les procurer pour les lire prochainement. Malgré quelques petits défauts, ce premier tome a été une très bonne surprise et un très bon moment de lecture. 

En bref : 

Une lecture très prenante, un roman d'exposition qui promet de belle chose pour la suite mais qui devrait un peu plus développer ses personnages si nous voulons nous y sentir attaché. 

Américain

La 5ème vague - Rick Yancey : la nouvelle saga young adult adaptée

17:00

Bonjour chez vous !

Comme vous avez pu le constater en suivant le blog, mes deux dernières lectures ont été très différentes mais très spéciales à lire. Après avoir terminé "Orgasme" De Chuck Palahniuk, j'ai traversé une courte période de panne de lecture où je n'arrivais plus à commencer un livre. J'en ai commencé plusieurs sans jamais dépasser le premier chapitre. Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte sur le blog car je programme souvent mes articles de manière à avoir suffisamment d'avance par rapport à mes lectures. Devant cet enlisement, je me suis alors tournée vers le Young Adult. Habituée à son style accessible pour les plus jeunes et son scénario construit pour avoir des rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine je me suis dit que c'était le genre idéal pour sortir d'une panne de lecture !

De quoi ça parle ?

La Terre doit faire face à une menace inédite : pire que la surpopulation ou le réchauffement climatique. Les extra-terrestre ont envahis la Terre et en plusieurs Vagues ils ont réduit l'humanité en une poignées de survivants. Cassie, une jeune ado de 16 ans survit toute seule dans les bois de peur de croiser les Autres. Toutefois si elle veut pouvoir retrouver son petit frère qui a été emmené par l'armée il va falloir qu'elle sorte de sa cachette pour se confronter aux dangers du monde extérieur. 

Publié chez Robert Laffont, dans la collection R, 602 pages. 




Ça faisait longtemps que j'avais envie de me lancer dans cette saga. Comme il s'agit d'une trilogie j'ai pris le choix d'attendre que la date de sortie du dernier tome approchait pour pouvoir commencer ma lecture et ne pas me retrouver frustrée à attendre plusieurs mois entre chaque livre. 

J'ai donc attaqué le premier tome avec beaucoup d'attentes et une pointe d'impatience et malheureusement l'engouement est vite retombé !
Déjà le livre fait 602 pages, et pour un premier tome c'est long. C'est très long même. Mais j'ai plutôt pas mal accroché au début de ma lecture grâce au personnage de Cassie. Comme le film est sortie il y a quelques mois, j'ai immédiatement imaginé Cassie sous les traits de Chloë Grace Moretz qui l'incarne dans l'adaptation. Cassie est une jeune fille intelligente et très sarcastique, ce qui me la rendue très vite attachante. J'ai beaucoup aimé suivre son évolution à travers l'histoire.
Seulement voila le premier problème du livre : l'histoire n'est pas centrée uniquement au point de vue de Cassie. Nous avons un autre personnage, "Zombie", un garçon du même âge qu'elle et qui doit faire face à la menace que représente les autres.

C'est un problème pour moi car j'ai eu beaucoup plus de mal à trouver un intérêt aux évènements que traverse Zombie et à m'attacher à ce personnage. De plus il y a un très gros déséquilibre entre les passages de Cassie et les passages de Zombie qui sont beaucoup trop nombreux à mon goût et qui m'ont apporté de vraies longueurs dans ma lecture.

Pour le reste et bien la nouvelle saga young adult n'a rien de bien exceptionnel. Ca se laisse lire mais ce n'est pas très surprenant. On retrouve le même genre de personnages secondaires qu'on a l'habitude de croiser partout et le dénouement n'est pas foufou. D'ailleurs je ne comprends pas l'idée d'étendre l'histoire sur trois tomes car une fois que j'ai terminé ce premier opus je n'ai eu aucune envie de poursuivre l'histoire. Même si les derniers chapitres ouvrent la porte à d'autres enjeux pour les autres livres, ça m'aurait fait plaisir de voir (pour une fois) une fin ouverte dans ce genre de bouquin.
Vous l'aurez compris, je ne suis donc malheureusement pas assez emballée pour me lancer dans les deux tomes suivants car je suis à peu près sûr que je les trouverai encore moins bon que celui-ci.


Un petit mot sur l'adaptation ? 

Une fois que j'ai terminé le livre je me suis immédiatement lancée dans le film.
Pour un blockbuster américain destiné aux ados, j'ai trouvé que "La 5ème vague" faisait un peu cheap dans sa réalisation. L'adaptation est relativement fidèle au livre même si le personnage de Cassie est beaucoup moins grinçante dans le livre. J'ai été déçue à ce niveau là car le personnage que j'aimais le plus dans le livre s'est retrouvé être une ado comme les autres et victime de ses hormones (vous comprendrez en lisant le livre ou en voyant le film). A part ça le film efface quelques incohérences du film mais survole quelques aspects essentiels dans le développement de ses personnages ou de l'intrigue autour des Autres.




En bref :

Un livre qui a quelques qualités mais que je n'ai pas apprécié plus que ça. Je me contenterai de ce premier tome et je jetterais un oeil aux suites quand elle sortiront au cinéma je pense. En tout cas, cette lecture aura eu le mérite de me sortir de ma panne de lecture.

Auteur Masculin

Le Paris des Merveilles, tome 2 - Pierre Pevel : une suite décevante

16:55

Bonjour chez vous ! 

Avec mon dernier article à propos de "L'herbier des Fées" de Benjamin Lacombe je ne pouvais pas avoir une lecture terre à terre et j'ai voulu prolonger un peu plus longtemps la féerie en m'attaquant au deuxième tome du "Paris des Merveilles" de Pierre Pevel. Souvenez-vous, j'avais lu le premier tome il y a quelques mois maintenant et le deuxième était dans ma PAL depuis quelques semaines. C'était donc le moment idéal de me replonger dans l'univers d'un Paris de la Belle Epoque peuplé de fées, de gnomes et de chats ailés !

(même si il s'agit aujourd'hui d'un second tome, soyez assurés que cette chronique ne présente aucun spoiler sur le premier !)

De quoi ça parle ?

1909 : quelques mois après les évènements du premier tome, Louis Griffont se retrouve de nouveau mêlé à une étrange affaire de meurtre. De son côté, Isabel Saint Gil a la délicate mission de tenter d'apaiser les relations entre le royaume d'Ambremer et le peuple des dragons. Pourtant les deux affaires sont liées, d'une manière ou d'une autre, et pour le comprendre il faudra remonter jusqu'à l'an de Grâce 1720 ou Louis était alors le chevalier de Castelgriffe et Isabel le Lys Pourpre. 


Publié chez Bragelonne, 378 pages. 


Tout comme pour le premier tome nous retrouvons cet univers riche en descriptions et en détails. Une nouvelle fois, le Paris de la Belle Epoque fantasy est sublimement décrit et nous découvrons des peuples que nous n'avions pas croisés jusqu'alors. Tout comme le premier tome également, nous croisons également des personnages déjà connus pour quiconque possédant une certaine culture historique ou littéraire. 

Pour "L'Elixir d'Oubli" le récit est fractionné en plusieurs parties, alternant le présent et le passé des personnages que nous suivons ce qui apporte une certaine dynamique à l'intrigue. On est toujours dans un bon mariage entre la fantasy et le roman policier et la qualité d'écriture est toujours au rendez-vous. J'ai été passionnée par ma lecture presque tout du long, l'auteur prenant certains risques scénaristiques assez osés. Cependant il y a toujours le même défaut que lors du premier volume, à savoir, une surabondance de personnages. C'est assez difficile de s'y retrouver entre tous ces noms qui sont, pour la plupart, assez ressemblants. Même si au début du livre Pierre Pevel fait l'effort de nous remettre dans le contexte les personnages du premier tome j'ai encore une fois finit par me perdre au milieu de tout ce casing magique. 
Deuxième contrariété, et pas des moindres, j'ai complètement décroché lors du dernier quart du livre. Alors que toutes les pièces du puzzle se mettent en place, j'ai complètement perdu le fil. Même si les enjeux sont clairs, même si c'est bien expliqué, j'ai eu l'impression que l'action qui se déroulait au fil des pages était trop éloignés des personnages principaux. On ne se sent pas vraiment inquiets pour eux, on a du mal à s'attacher à tout ce qui peut se passer et à l'implication qu'ils peuvent avoir dans l'action. Bref, sur la fin j'étais totalement hors de l'histoire. Les éléments de résolutions ne concernent que des personnages de second plan et j'ai trouvé qu'ils excluaient vraiment le lecteur. J'ai donc terminé ce livre en survolant les dernières pages, sans vraiment prêté attention aux dialogues. 


En bref :

Malgré une écriture et des descriptions toujours aussi belles et riches, la fin de ce deuxième tome m'a déçue car il n'a pas su m'accrocher autant que les trois premiers quarts du livre. Beaucoup trop de personnages et des intrigues qui finissent par nous perdre. 

Australien

La guerre du lotus - Jay Kristoff : du steampunk japonais de toute beauté !

18:00

Bonjour chez vous !

Aujourd'hui c'est une trilogie que je vous présente, et rien de mieux pour bien commencer l'année qu'une saga tout droit sortie chez Bragelonne, ma maison d'édition d'amour (mais qui ruine mon porte monnaie également). Pour gagner du temps et de la sincérité dans l'écriture de mon article j'avais pris la décision d'écrire mes ressentis après chaque tome. C'est donc mes impressions à chaud que vous allez pouvoir découvrir sur une trilogie qui m'a tenu compagnie pendant près de trois semaines.


"La guerre du Lotus", au départ ça parle de quoi ?

Yoritomo, terrible tyran de l'archipel de Shima s'est mis en tête d'asseoir sa toute puissance en ayant en sa possession un tigre du tonnerre : une créature mythologique qui a depuis longtemps disparue. Pour assouvir sa lubie il missionne le chasseur émérite Masaru ainsi que sa fille de 16 ans, Yukiko, pour partir à la recherche de la chimère. Contre toute attente ils parviennent capturer Buruu, un spécimen mutilé. Mais tout ne se passe pas comme prévu et Yukiko se retrouve perdu dans la forêt avec la bête sauvage. 

Publié chez Bragelonne, entre 350 et 550 pages selon les tomes, 22 euros. 



Tome 1 : Stormdancer (le 20/01)

Voila quelques heures que j'ai terminé le premier tome. J'ai pas mal de livres et de bandes dessinées qui m'attendent dans ma PAL mais je n'ai pas pu m'empêcher de foncer à la Fnac (alors que je suis malade comme un chien) pour me procurer les deux suites afin de les avoir sous la main dès que j'aurais le temps de poursuivre cette nouvelle saga.
Stormdancer était dans ma ligne de mire depuis quelques temps maintenant et j'ai eu une très bonne surprise. Pourtant ce n'était pas gagné. Les premières pages ont été laborieuses, la faute a un vocabulaire assez spécifique (mais expliqué dans un glossaire à la fin du livre) et beaucoup de noms de personnages que j'avais du mal à identifier. Mais l'effort est vraiment récompensé quand on découvre un univers et une mythologie très riche en détails et en descriptions. J'ai vraiment pu me visualiser le steampunk japonais très facilement. L'histoire est peut-être un peu simple par moment avec quelques rebondissements qu'on sent venir de loin mais j'ai beaucoup aimé le traitement des personnages, en particulier la relation qui se noue entre Yukiko et Buruu.
Ce premier tome m'a vraiment beaucoup emballée au point que j'ai tout de suite envie de découvrir la suite, ce qui était plutôt rare ces derniers temps où j'avais pris l'habitude de faire durer mes sagas.


Tome 2 : Kinslayer (le 28/01)

Il y a beaucoup de choses à dire de ce deuxième tome que je viens à peine de finir. Jay Kristoff fait un pari risqué en éloignant son héroïne pour laisser la place à de nouveaux personnages et pour approfondir ceux que nous connaissons déjà. Résultat nous avons finalement assez peu de chapitres en compagnie de Yukiko et Buruu qui formaient le duo de choc du premier tome. 
Si vous suivez le blog depuis longtemps alors vous devez savoir que j'ai toujours une petite appréhension en ce qui concerne les deuxièmes tomes dans les trilogies, ce sont souvent des épisodes un peu bâtards où on se sait jamais trop comment placer l'action. Kinslayer n'échappe pas à la règle, d'autant plus qu'il fait 150 pages de plus que le premier volume ce qui peut créer une sensation de longueur à certains moment. C'est un tome qui bouge les pions et qui prépare le terrain pour un final que j'imagine explosif dans le dernier tome. L'intrigue nous fait suivre de nouveaux personnages dans des décors que nous connaissons déjà et repoussent les limites de cet univers fantasy grâce aux anciens personnages qui explorent de nouveaux horizons. Le dernier quart du livre est plein de rebondissement et de révélations par moment insoutenables, je ne parvenais plus à fermer le livre je voulais absolument connaître la suite !
En définitive : malgré quelques longueurs et une héroïne un peu plus effacée, j'ai tout de même passé un très bon moment de lecture et je m'apprête à commencer très prochainement le dernier tome pour enfin savoir comment se termine cette histoire.


Tome 3 : Endsinger (le 03/02)

Il était assez tard hier soir quand j'ai terminé cette incroyable trilogie et je peux vous dire que l'histoire m'est restée dans la tête une très bonne partie de la nuit.
Le deuxième tome annonçait un final vraiment explosif et je n'ai pas été déçue sur ce point là. Jay Kristoff a accomplit l'exploit de décrire une très grande bataille tout en étant clair sur ce qui se déroulait. Les descriptions sont précises, l'action est fluide et on ne s'ennuie pas une seule seconde. C'est un tome que j'ai essayé de faire durer un maximum car je n'avais pas envie de sortir de ce merveilleux univers. Ce troisième tome est plein d'action et répond à toutes les questions posés par les deux précédents.
On ne sort pas indemne également de toutes les révélations, des retournements de situations (beaucoup moins prévisibles que dans le premier tome), de l'évolution et du sort réservé à tous ces personnages qu'on a apprit à aimer au fil des tomes. J'ai ris, tremblé, pleuré et c'est avec le coeur serré que j'ai refermé le livre mais heureuse d'avoir pu découvrir cet univers qui me restera en tête longtemps.


Le bilan de ces trois tomes : 

Vous l'aurez compris c'est un immense coup de coeur que représente "La guerre du lotus" pour moi. C'est une trilogie qui m'aura suivie pendant trois semaines. C'est d'abord un univers qu'il faut apprivoiser. Les premières pages du premier tome sont assez difficiles à appréhender car très riches d'un vocabulaire nouveau. Mais une fois l'introduction passée on rentre dans le vif du sujet et on ne prend même plus la peine de regarder le glossaire à la fin du livre.
Ce que j'ai réellement aimé dans cette trilogie c'est la façon don l'auteur a réussit à mettre tous ces personnages sur un même plan. Même si Yukiko et Buruu sont les plus présents, j'ai trouvé que tous les autres rôles sont importants et chaque personnage est approfondi d'une manière intéressante. Il n'existe pas vraiment de second rôle et j'ai été touché par tout ce panel de portrait à plusieurs reprises. La plus grande force de cette trilogie réside dans ses personnages qui sont tous attachants et intelligemment construit.
L'univers steampunk japonais est aussi très intéressant quoique j'ai eu un peu de mal à me le représenter par moment. En revanche j'ai apprécié toute la mythologie qui entoure les personnages, toute la part de fantasy avec les griffons. Le contexte est richement construit et rend toute l'intrigue très réelle, j'ai eu envie de croire à ce monde là tellement il était bien décrit.


En bref :

Enfin, j'espère voir cette trilogie un peu plus sur les blog tant elle vaut la peine qu'on se penche dessus, les personnages sont extraordinaires et l'histoire nous fait vivre tout un tas d'émotion. Je vais me souvenir très longtemps de Yukiko et Buruu mais aussi de tous les personnages qui ont croisé leur route. J'espère vous avoir donné envie d'essayer cette trilogie. Vous ne le regretterez pas !

Auteur Masculin

Le Paris des merveilles, tome 1 - Les enchantements d'Ambremer de Pierre Pevel

19:22

Bragelonne, une maison d'édition qui me fait personnellement rêver tant le travail éditorial sur les sorties est bien fait. Les couvertures sont très souvent magnifiques et c'est bien souvent comme ça que je tombe dans le piège de l'achat compulsif. C'est arrivé avec "New Victoria" ou la "Bible Steampunk" en début d'année. Cette fois-ci je vous retrouve avec le premier tome d'une trilogie française qui a été rééditée chez Bragelonne : "Les enchantements d'Ambremer" (qui, vous le voyez sans doute, a une couverture tout simplement divine !)


De quoi ça parle ?
1909, le monde tel que nous le connaissons côtoie l'Outremonde où la magie reigne. Ainsi le Paris de la Belle Époque voit dans ses rues se croiser des mages, des chats ailés, des arbres savants, des licornes et tout un tas de joyeuseté sous les yeux de la Tour Eiffel, faite d'un bois blanc magique. 
Louis Denizart Hippolyte Griffont est un mage d'une quarantaine d'années (du moins en apparence). Alors qu'il est amené à enquêter sur un trafic d'objets magiques, voila que sa route croise de nouveau celle de la baronne Isabel de Saint-Gil, une fée qu'il connaît plus que bien. 




Je n'ai vraiment pas l'habitude de lire des livres du registre fantasy et je dois dire que celui-là m'a beaucoup emballée. Tout d'abord parce que tout le registre du fantasy s'inscrit dans un décor que le lecteur français peut tout à fait imaginer aisément : la ville de Paris. Avant de commencer le roman, nous avons une note de Pierre Pevel qui dresse les rudiments de son univers littéraire. J'ai énormément aimé cette ambiance un peu magique et essayé d'imaginer à quoi pouvait ressembler une tour Eiffel en bois blanc, des Champs Elysées bordés d'arbres luminescents, etc. 

Donc le décor est planté, l'imaginaire fonctionne et j'ai en face de moi un Paris tout simplement magnifique. Mais qu'en est-il de l'histoire maintenant ? On a une sorte de croisement des genre entre le merveilleux et le policier. Entre les sorts et les enchantements se glisse une histoire d'enquête policière et en première ligne nous avons Griffont et Isabel, deux personnages très charismatiques et attachants. 
L'intrigue avance à bon rythme et j'ai vraiment été captivée par cet univers, le seul défaut peut-être est la surabondance de personnages et de points de vue qui m'ont un peu perdue par moment. Pour ne rien arranger, certains personnages ont des noms de famille très ressemblants, ce qui ne m'a pas aidé pour tous les identifier et les différencier. 
Ce livre est le premier tome d'une trilogie mais je pense que les tomes peuvent se lire indépendemment les uns des autres. C'est d'ailleurs pour cela que je ne vous présente que le premier aujourd'hui car je ne pense pas lire les prochains dans l'immédiat, même si j'en ai très envie !


En bref :

Une fiction made in France très originale et très bien pensée, avec un peu trop de personnages mais une intrigue passionnante.
Ma note sur Livraddict : 17/20 

Auteure Féminine

La trilogie "j'aurais adoré être ethnologue" de Margaux Motin

09:00

Il y a quelques semaines maintenant, je fouinais dans un magasins de bande dessinées d'occasion qui se trouve dans le vieux Lyon. Je suis alors tombée sur la BD : "La tectonique des plaques" de Margaux Motin. Une BD très grande, assez épaisse et à la couverture magnifique que je voyais un peu partout depuis des mois et des mois en magasins mais que je n'ai jamais acheté à cause de son prix que je trouvais un peu trop élevé. Mais la magie des magasins d'occasion fait que cette fois-ci j'ai franchis le pas et je me suis donc procuré ce petit trésor de dessin. Mais quel ne fut pas mon choc quand en rentrant chez moi j'ai découvert que cette BD est en réalité le troisième tome d'une saga ? 
Que fallait-il faire alors ? La lire quand même où la laisser de côté le temps que les deux autres tomes me tombent du ciel de manière miraculeuse ? 
Croyez le ou non mais c'est cette deuxième option qui a marché lorsque j'ai découvert ces deux BD chez ma voisine qui me les a gentiment prêté. J'étais donc fin prêt pour me lancer dans cette super aventure dessinée ! 


De quoi ça parle ?

A travers ces trois tomes, Margaux nous raconte son quotidien d'illustratrice et de maman. Elle fait part de ses rencontres, des histoires avec sa fille, de son métier, mais aussi de ses rêves, ses doutes et surtout son amour pour les chaussures. 


Dans cet article je ne vais pas vous parler des trois tomes de manières séparée comme j'ai l'habitude de le faire car je pense que c'est mieux de voir ça comme un ensemble. J'aime beaucoup le style graphique de Margaux Motin, très girly et coloré qui me rappelle celui de Pénélope Bagieu quand j'ai lu "La page blanche". Des dessins plein de couleurs et de détails qui m'ont beaucoup amusés durant la soirée que j'ai passé sur ces trois BDs.

Je ne m'attendais pas à rire autant. Margaux Motin sait être drôle là où je ne m'y attendais pas. Par moment un peu trash, elle navigue doucement vers le seuil du vulgaire sans jamais tomber dedans. C'est une jolie surprise que j'ai eu pour cette lecture. Aussi le troisième tome a su énormément me toucher également avec beaucoup d'émotion et une fin qui m'a donné le sourire les heures qui ont suivi la fin de ma lecture.



En bref :

Trois tomes qui se complètent, une moment de lecture très agréable, très drôle et très touchant et surtout de beaux objets livres qui rendent très très bien dans une bibliothèque. Foncez !

Américain

La trilogie "Les 100" de Kass Morgan

17:30

Comme beaucoup d'entre vous je regarde beaucoup de séries. Et sûrement comme vous ma période préférée de l'année se situe entre avril et juin, période à laquelle la nouvelle saison de Game of Thrones est diffusée au Etats-Unis. Le reste de l'année est bien vide et je suis toujours à la recherche d'une bonne série pour m'aider à patienter entre deux saisons de GoT. L'hiver dernier je suis tombée sur "Les 100", une série de sciences fiction visant un public plutôt adolescent. J'ai immédiatement accroché et parmi mes lectures de l'été j'ai décidé de me procurer les livres qui ont inspiré la série en attendant de découvrir la prochaine saison.

De quoi ça parle ?

Une apocalypse nucléaire a ravagé la Terre et seule une poignée d'hommes et de femmes ont pu s'enfuir dans une station orbitale pour survivre. Trois cents ans après la station vient à manquer d'oxygène et le Conseil décide alors d'envoyer 100 délinquants juvéniles sur Terre afin de constater si l'air est de nouveau viable. 


Avant de commencer à parler des livres, un petit en ce qui concerne la série car je vais difficilement pouvoir parler des livres sans faire de comparatifs avec la série. J'ai dévoré les deux premières saisons en un rien de temps. Si au départ les premiers épisodes m'ont paru truffés de tous les lieux communs de la littérature Young Adult (triangle amoureux, intrigues plus ou moins insipides...), je dois dire que j'ai assisté à une véritable évolution au fil des épisodes et des saisons en découvrant une série avec une intrigue plus que sérieuse et des personnages forts et très très très attachants. 

Il y a maintenant une quinzaine de jours à peu près j'ai commencé le premier tome de cette trilogie et quelle ne fut pas ma frustration quand j'ai découvert une qualité d'écriture très mauvaise. Alors... Je ne sais pas si c'est imputable à un défaut de traduction ou si l'écriture originale était à la base mauvaise mais j'ai eu énormément de mal à aimer ces constructions de phrases très systématiques (sujet+verbe+COD et basta). Le récit est raconté à la troisième personne et au présent, un parti pris pour lequel je me suis assez deshabituée depuis mes dernières lectures. Le premier tome a du coup été un calvaire à lire pour moi. Toutefois au fil des tomes et parce que le traducteur changeait aussi je me suis habituée et j'ai finit par dévorer le tome 2 et 3 en un rien de temps. 



Le premier gros changement par rapport à la série c'est bien sur les personnages. Beaucoup de divergences entre les deux médias : des personnages qui existent, d'autres qui n'existent pas, d'autres qui vivent plus longtemps que dans la série. Bref, j'ai du m'adapter à un tout nouveau panel même si les personnages du livres sont beaucoup moins nombreux que dans la série. Parmi les personnages inédits du livre il y a Glass. Glass n'existe pas dans la série et ce n'est pas dommage étant donné que j'ai détesté ce personnage du début à la fin. Pour les visages plus connu j'ai du les redécouvrir avec une toute autre personnalité et des rapports interpersonnels bien différents de ce que j'ai eu l'habitude de voir. 

En dernier lieu l'histoire des livres est totalement différente que celle des livres. Même si le point de départ est le même j'ai trouvé moins d'enjeux dans ces livres. Des personnages beaucoup trop bisounours à mon goûts et des retournements de situations pas assez dramatiques pour moi (oui j'aime le drama). Finalement le troisième tome se termine avec des points encore peu inexplorés eu point que je me suis demandée si il allait exister un quatrième tome (mais je ne crois pas). 


En bref :

La trilogie originale m'a paru beaucoup moins palpitante que la série. Pourtant j'ai quand même passé un bon moment de lecture en considérant ces livres comme une histoire parallèle avec les personnages que j'ai déjà connu dans une série. Je reste quand même beaucoup plus fan de la série, beaucoup plus adulte là où les livres n'ont finalement pas su dépasser le public originellement visé. 

Américain

Hollow city de Ramson Riggs

17:00

Quand je parle de série littéraire sur le blog j'ai l'habitude d'attendre de lire tous les tomes d'une série avant de pouvoir vous en parler. Si je ne vous parle que du premier tome c'est en général que je ne prévois pas de lire la suite ou bien que celle-ci n'est pas encore sortie. 
Pour l'article d'aujourd'hui, il s'agit de donner mon avis sur un deuxième tome. Il s'agit de la suite de "Miss Peregrine et les enfants particuliers" dont j'avais déjà parlé ici. Si je ne m'étais contentée d'un article uniquement sur le premier tome c'est parce que ma première lecture ne m'avait pas plus emballée que ça et que je n'étais pas pressée de lire la suite. Pourtant si je vous faits un article aujourd'hui, c'est que ce deuxième tome mérite son article à lui tout seul ! 

Attention ! Même si cet article traite d'un deuxième tome, il ne contient pas de spoilers à propos du premier tome (seulement dans son résumé alors il vous suffira de ne pas lire ce paragraphe). Vous pouvez donc, sans risque, lire cet article si vous n'avez pas lu le premier livre !


De quoi ça parle ?

Juste après les évènements du premier tome, Jacob et ses amis se retrouvent dans l'Angleterre dévastée par la Seconde Guerre Mondiale. Miss Peregrine est coincée dans son corps d'oiseau et ne peut pas reprendre forme humaine. La petite bande décide de braver tous les dangers de la guerre et de leurs poursuivants pour sauver leur directrice.


Je n'avais pas été sympa lors de ma première chronique. J'avais reproché au premier tome de prendre trop de temps à démarrer, d'avoir des longueurs et je regrettais même que ce livre soit le premier tome d'une série ! Des termes pas très tendres mais toutefois j'avais quand même assez de curiosité pour m'acheter le deuxième tome. 

Ouvrir le livre "Hollow city" c'est un petit peu comme enfiler une paire de vieilles pantoufles. D'une part parce qu'on retrouve ce livre magnifique orné de dizaines de photos anciennes qui viennent rythmer le récit. D'autre part, l'histoire reprend là où on s'était arrêté et les premières pages nous proposent de manière assez originale de nous résumer le premier tome, ses personnages et leur particularité. 

De nouveaux personnages surprenants font leur apparition et les personnages présents lors du premier tome sont un peu plus approfondis. Certains caractères s'affirment vraiment au point que chaque enfant à sa personnalité bien à lui au lieu d'être noyé dans une masse. 

J'avais peur que le deuxième tome perde en intensité. Et vous savez à quel point j'appréhende les deuxièmes tomes qui sont souvent décevants à mon goût. Pourtant ce n'est pas l'action (et les émotions fortes) qui manque dans ce tome. Je me suis surprise à finir le livre très rapidement et à avoir du mal à refermer le bouquin pour me consacrer à mon travail ou mon stage. 
Les rebondissements et les scènes d'action nombreuses me laissent du coup penser que le premier tome n'était que l'introduction à quelque chose de beaucoup plus intéressant et beaucoup plus grand ! Et finalement la fin assez inattendue (et pourtant logique !) me donne encore plus envie de poursuivre dans cette série. Malgré mes craintes concernant ce tome j'ai été très agréablement surprise et je guette désormais la sortie du troisième tome.


En bref :

Si je vous fait cet article aujourd'hui c'est plus pour réhabilité le premier tome que pour vous vanter le second. J'ai su passer outre mes à priori et j'ai eu une très bonne surprise avec cette suite qui me fait voir le premier tome sous un meilleur jour.  

Américain

La trilogie Le dernier jardin de Lauren Destefano

08:07

Mais qui fait son grand retour sur mon blog ? La dystopie, je n'en avais pas parlé depuis quelques temps déjà et me revoilà avec une nouvelle trilogie assez originale à vous présenter. Comme je présente trois livres j'ai préféré pré-écrire mon article au fil des livres plutôt que de vous livrer mon sentiment une fois toute la série engloutie. Vous allez donc lire cet article avec mes réactions "à chaud" suite à la lecture de chaque tome. On commence tout de suite parce que ça risque d'être long. 


De quoi ça parle ?

Dans un futur pas si lointain, la médecine parvient à vaincre le cancer et développant des enfants parfaits immunisés contre toutes les maladies. Mais ce miracle a un prix : les garçons ne survivent pas au delà de vingt-cinq ans et les filles vivent jusqu'à vingt ans. Ces dernières ne connaissent alors aucune vie de liberté : prostituées ou mariées de force, elles n'existent que pour servir les hommes. 
Rhine a seize ans quand elle se fait enlever et se retrouve mariée au gouverneur Linden avec d'autres soeurs épouses. Prisonnières d'une prison dorée où tout est fait pour lui plaire, Rhine n'a cependant qu'un rêve en tête, passez les dernières années de sa vie à trouver un moyen de s'enfuir pour retrouver son frère jumeau. 


Le premier tome "Éphémère" : 

Si vous connaissez ce blog depuis quelques temps, vous devez alors savoir à quel point j'aime les premiers tomes des séries. Ce tome qui nous présente un univers, qui nous familiarise avec tout un panel de personnage. Ce premier épisode d'une série qui compte trois livres ne fait pas exceptions à la règle. "Éphémère" faisait partie des cadeaux que j'avais eu à Noël. Je n'avais pas pris le temps de le lire jusqu'alors mais j'avais laissé mon imagination fantasmer tout un tas de choses à propos de cette nouvelle dystopie. Et je dois dire que j'ai plutôt été très surprise que de ce que j'y ai trouvé. 
Dans un premier temps j'ai beaucoup pensé à la trilogie "La Sélection" que j'avais présenté au mois de septembre. Mais au delà des décors sublimes, des belles robes, des bijoux clinquants se cache une réalité très dure pour ces personnages que la vie n'épargne pas. J'ai été très surprise par l'aspect assez crus que pouvait revêtir certaines situations. On aborde sans détour des sujets très sensibles : la prostitution, l'esclavagisme, la polygamie. Le tout dans une ambiance presque en huis clos, très feutrée. 
Les personnages sont très jeunes mais pourtant très matures, j'ai beaucoup aimé suivre ce premier tome et voir leur évolution, découvrir petit à petit la personnalité et les motivations de chacun. Une véritable découverte pour moi car même si certains rebondissements ont été assez prévisible je me suis quand même laissée entraînée par le récit au point de me sentir très émue par moment.


Le deuxième tome "Fugitive" : 

Que dire de ce deuxième tome qui a un titre très évocateur pour ne pas dire qu'il spoile carrément la fin de premier tome ? J'ai toujours l'habitude de décrocher après un premier tome attractif parce que je trouve souvent la suite moins percutante.
"Fugitive" est un tome assez particulier car il vient casser tout le rythme et le cadre de son prédécesseur. Là où on avait une ambiance calfeutré, un décor fixe avec les mêmes personnages, nous passons à des décors changeants, des personnages qui partent sans qu'on ait le temps d'apprendre à les connaître et à les apprécier. J'étais aussi très triste de quitter certains personnages que j'aimais beaucoup dans le premier tome. Les péripéties ne manquent pas, même si le récit comporte quelques longueurs par moment. Certains rebondissements sont assez surprenants et la fin nous garde en haleine pour la suite.
Le personnage de Rhine est toujours aussi agréable à suivre malgré un certain passage à vide dans le dernier tiers du livre. J'ai toutefois beaucoup de mal à croire au semblant de romance présent dans ce livre, je pense que cela est voulu, mais je ne suis jamais parvenu à m'attacher aux personnages qui accompagnent et qui entourent Rhine dans ce deuxième tome. Toutefois, la fin de cet opus laisse présager un dernier tome explosif. 


Le troisième tome "Rupture" : 

Quelle fin ! Mais quelle fin ! C'est bon je peux enfin dire que cette trilogie est un coup de coeur pour moi. Mais avant de parler de la fin, revenons sur ce troisième tome qui accomplit l'exploit de proposer quelque chose de nouveau tout en gardant certains caractéristiques du premier tome. J'avais énormément apprécié ce premier tome, et cet opus m'a un peu donné cette sensation de porter une paire de pantoufles confortables. Attention, tout n'est pas prévisible non plus parce que ce tome-là enchaînent les rebondissement et les révélations. Toutes les questions posées au cours des deux livres précédents trouvent leur réponse ici. J'ai ressentis beaucoup d'émotion en lisant ce dernier tome, certains passages vraiment touchants ont failli me faire pleurer. Certains éléments de la fin sont très inattendus pour moi, une fin douce amère, un peu cruelle, peut-être inutilement douloureuse, mais il fallait aussi une certaine dose de drama dans cette histoire, même si ces rebondissements en question touchent des personnages que j'aimais énormément. 




En bref :

Je vais essayé d'être brève mais vous l'aurez compris, j'ai vraiment beaucoup aimé cette trilogie pour son histoire qui a su m'étonner et m'emmener là où je ne l'imaginais. Beaucoup de personnages sont très touchants et je suis restée scotchées par ce qui leur arrivait. Les livres en tant qu'objets sont magnifique à tenir en main, je trouve le travail sur les couvertures très soignés et j'ai été très surprise de voir que beaucoup d'élément de couverture sont des éléments présents dans le bouquin. 
Bref, une lecture dystopique sensationnelle qui me réconcilie avec le genre ! 

Auteure Féminine

Sur tes yeux de Irene Cao

17:07

"Sur tes yeux" de Irene Cao est un livre italien, c'est le premier tome d'une saga qui s'appelle "La trilogie italienne", et c'est un livre érotique. D'habitude sur ce blog, quand je veux vous parler d'un livre qui fait partie d'une série j'essaye de lire toute la série afin de pouvoir vous en parler dans son ensemble. Quand cela ne se produit pas, il y a alors deux options : 

- Les tomes suivants ne sont pas encore parus (comme ça a été le cas pour "Les fiancés de l'hiver")
- Je ne compte pas lire la suite de la série (comme ça sera finalement le cas pour "L'épreuve")

Tous les tomes de cette trilogie-là sont sortis. Si je ne vous parle que du premier, vous l'aurez compris, c'est qu'il ne m'a pas assez convainvu pour poursuivre. 


De quoi ça parle ?

Elena est une femme italienne de 29 ans, restauratrice d'oeuvre d'art à Venise. Très passionnée par son travail, sa meilleure amie Gaïa peine à la faire sortir, seul son tout récent petit-ami, Fillipo, arrive à lui faire détacher les yeux des oeuvres qu'elle restaure. Alors qu'elle s'occupe d'une fresque dans un sompteux palais vénitien, le propriétaire héberge Leonardo, le chef d'un grand restaurant qui s'apprête à ouvrir. Beau, mystérieux et esthète il va initier Elena à des plaisirs qu'elle ne connait pas. 


Comme je vous l'ai dit un peu plus haut il s'agit d'un livre érotique, et c'est par là que je vais commencer à en parler parce qu'il y a beaucoup de choses à dire sur ce premier tome. Les scènes de sexes sont très bien écrites, très imagées et assez émoustillantes par moment. Leur seul défaut est peut-être que l'ensemble était mal équilibré. Il faut attendre 150 pages (sur 360) avant la première scène érotique. C'est à la fois long, mais pas trop précipité. Les autres passages se suivent par paquets de dix avant de laisser des temps morts dans le récit où plus rien ne se passe alors. 

Avec une histoire qui se passe à Venise j'espèrais retrouver un peu la qualité d'écrite de la saga "Hotel" d'Emma Mars (la seule trilogie érotique que j'ai réussit à lire jusqu'au bout) qui se passe à Paris. C'est un aspect qui m'avait convaincu pour lire ce livre car Venise est une ville qui fait rêver, qui est un véritable appel au voyage et à l'éveil des sens. Si les descriptions des lieux sont là, il manquait un petit quelque chose pour que je me sente totalement intégrée aux décors. Le livre n'est pas trop mal écrit, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est suffisant pour voir les pages défiler sans s'en rendre compte. 

Tout le roman est raconté à travers les yeux d'Elena, et j'ai eu tellement de mal à m'attacher à ce personnage, tout simplement parce que... c'est une vraie ****. Sans principe ni volonté, on la voit évoluer de manière brutale, à peine crédible, repoussant ses limites, oubliant ses principes. C'est un personnage soumis et idiot, qui fonce dans le mur malgré tous les signaux qui lui indiquent de faire marche arrière. Peu soucieuse des effets que son comportement peut avoir sur son entourage, j'ai trouvé Elena d'un égoïsme sans borne et plusieurs fois ses réactions (notamment envers le personnages de Filippo) m'ont révoltées. Si vous aimez les personnages indécis, qui connaissent des évolutions soudaines, mais qui restent en proie à leurs doutes de manières incessantes, alors ce personnage peut vous plaire. 
Le personnage de Leonardo est le cliché de ce qu'on peut voir dans la littérature érotique actuelle : froid, dominant, arrogant, sûr de lui, sans attache et maitre dans l'art du sexe. Si il se montre assez sensible au monde qui l'entoure et à l'art, il est toutefois un personnage très amoral qui va mettre Elena à l'épreuve dans des épisodes totalement absurdes (spoiler : quel est l'intérêt de la forcer à manger de la viande alors qu'elle est végétarienne depuis toujours ? De même avec l'alcool ?)
Je ne m'attarderai par sur les seconds rôles de ce bouquin, comme les personnages de Gaïa et Filippo, qui sont des personnages sans aucune nuance, qui donnent dans la vulgarité ou dans l'insignifiance.


En bref :

Une lecture rapide, pas trop désagréable si on exclut le personnage d'Elena. Si le décor était prometteur pour de belles scènes de description, il manque quelque chose pour vraiment se sentir en Italie. Le scénario brodé autour des personnages ne m'a pas donné assez envie de continuer à suivre leur histoire. Un tome, c'est suffisant, deux, ça serait un peu trop. 

Moi durant toute la rédaction de cet article, en pensant au personnage d'Elena.

Américain

La trilogie Divergente de Veronica Roth

16:10

Parmi les nombreux films que j'ai regardé l'été dernier, il y a eu la première adaptation de la trilogie "Divergente". Je l'ai regardé avec l'a priori de départ : "hummm ça a l'air de bien ressembler à Hunger Games quand même". Mais après le visionnage, même si je dois reconnaître quelques similitudes j'ai quand même passé un très bon moment. 
Les mois ont passé et force est de constater que j'avais toujours l'univers de "Divergente" dans un coin de ma tête, surtout après avoir vu la bande annonce de la prochaine adaptation qui sort sur les écrans au printemps prochain. J'ai cédé à ma curiosité et je me suis achetées les trois tomes qui composent cette saga pour la dévorer avant de voir le prochain film. Retour donc sur une lecture que j'ai lu avec empressement mais qui n'est pas sans défaut (garantie sans spoiler).


De quoi ça parle ?


Dans un futur post apocalyptique, Béatrice vit dans une ville régit par un système de factions. Ces dernières sont déterminées par un trait de personnalité majeur chez ses membres. A l'heure de ses 16 ans, la jeune fille originaire de la faction Altruiste doit choisir si elle veut rester auprès de sa famille ou commencer une autre vie dans une autre faction. Mais Béatrice est différente, elle est une divergente : elle présente des aptitudes pour plusieurs factions. Une différence qui doit rester secrète pour sa survie






Le premier tome : 

J'ai toujours aimé les premiers tomes, surtout quand il s'agit de dystopie. Le premier tome c'est celui où on prend contact avec un nouvel univers, un nouvel ordre, de nouvelles règles, un nouveau fonctionnement et bien sur un premier contact avec une kyrielle de personnages. Même si je connaissais déjà l'essentiel de l'histoire parce que j'avais vu le film avant, je me suis laissée emporter par ma lecture. J'ai avidement dévoré ce premier tome. J'ai beaucoup aimé l'exploitation du personnage de Béatrice (ou Tris) qui est une héroïne qui au caractère bien trempée et certains défaut qu'elle ne cherche pas à gommer derrière une image un peu trop lisse comme certains personnages de la littérature jeunesse. J'ai trouvé que c'était un personnage assez impitoyable à sa façon et j'ai beaucoup aimé son évolution à travers ce tome-là.

Qui dit littérature jeunesse parle aussi de romance adolescente, et "Divergente" n'est pas en reste puisque cette saga va contenir son lot de péripéties amoureuses. J'ai bien aimé dans ce premier tome les premiers contacts qui sont à la fois très clichés mais aussi très pudiques. Bref, un premier tome introductif, bourré d'action et de suspens qui ne m'a donné qu'une seule envie : me plonger dans la suite. 

Le deuxième tome : 

Ce deuxième opus reprend exactement là où le précédent s'était arrêté. Et là c'est le drame pour moi, beaucoup trop d'action et des enjeux beaucoup trop flous à mes yeux pour que je puisse avoir le même engouement que lors de ma précédente lecture. Ce livre m'a paru beaucoup plus long, et je gardais l'espoir que ces longueurs n'étaient là que pour mieux préparer l'intrigue du troisième et dernier tome (on verra que ce n'est pas vraiment le cas). 
Cette fois-là j'ai eu énormément de mal à m'attacher au personnage de Tris que j'aimais pourtant énormément dans le premier tome. Dans celui-là elle est trop abattue, trop tournée vers elle-même, trop fataliste, des traits de personnalités qui ne ressemblent pas au personnage que j'ai rencontré juste avant. La romance est bien là mais connaît aussi son lot de difficultés et prend un aspect un peu répétitif. 
L'intrigue se poursuit entre scène de discussion trop longues et scènes d'action à peine palpitantes pour enfin arriver à une révélation finale très décevante à mes yeux. 


Le troisième tome : 

 Normalement une saga dystopique suit la même progression : on nous présente un monde tel qu'il est, imparfait et le héros va un peu malgré lui venir à l'encontre du système au point de créer une révolution après celui-ci. C'est un schéma classique suivi par beaucoup de série, chacune à sa manière. J'ai soudain une pensée pour la série "La Sélection" de Kiera Cass, bien qu'assez prévisible sur certains points elle avait un cadre très original. 

Pour "Divergente", les choses sont différentes, rien dans le premier tome ne nous laisse entrevoir ce qui pourrait apparaitre dans le troisième. Ce troisième volet cloture la trilogie et a la particularité d'être raconté à deux voix. Si les deux premiers tomes étaient narrés à travers les yeux de Béatrice, désormais le personnage de Quatre est un des narrateurs principaux, donnant ainsi plus de profondeur à ce personnage.
Mais l'intérêt n'est plus là, j'ai trouvé l'intrigue de ce troisième tome très tirée par les cheveux. Nous avons des réponses à des questions qu'on peut éventuellement de poser dès le premier tome mais les explications sont assez fumeuses. Pendant une bonne partie de ma lecture je me suis sentie assez mise à distance parce que j'avais l'impression de ne rien comprendre (ou du moins pas assez pour me sentir concernée). 
Toutefois la dernière centaine de pages se dévore parce que le suspens est insoutenable. L'action et l'émotion se mêlent mais je trouve la fin inutilement (surlignez le texte pour voir le spoiler) : triste et tragique. Si vous êtes un tant soit peu sensibles la fin devrait provoquer chez vous certaines émotions. Mais malgré ce bouquet final explosif je suis restée assez déçue de ma lecture dont la qualité était beaucoup trop inégale. 



Donc pour résumer :

Une dystopie qui casse un peu les codes de ce qu'on peut avoir l'habitude de lire en terme de narration. Un style d'écriture simple qui permet de dévorer ces trois livres en très peu de temps mais malgré tout une très grosse baisse d'intérêt de ma part à partir du deuxième tome à cause de longueurs interminables, d'un certain détachement du personnage de Tris, et d'une intrigue trop tirée par les cheveux dans le troisième tome. Malgré tous les personnages sont très intéressants autant qu'ils sont même si on n'est pas à l'abri de nombreux clichés. Une lecture young adult qui n'arrive pas à atteindre plus que le public visé. 

Américain

L'Epreuve, tome 1 Le Labyrinthe de James Dashner

17:30

La fin de l'année approche et me voila dans mes toutes dernières lectures du mois de décembre. Pour ce que je pense être mon avant dernière lecture je me suis tournée vers le premier tome de la saga "L'Epreuve" écrite par James Dashner. J'ai choisi ce livre-là entre autre parce que mon copain voulait absolument voir l'adaptation avec moi et je voulais alors lire le livre avant de voir le film. 


De quoi ça parle ?


Thomas a environ 16 ans quand il se réveille complètement amnésique dans un monte charge qui le conduit à un Bloc où il rencontre une cinquantaine de garçons comme lui. Le Bloc est le point central d'un labyrinthe géant peuplé de monstres et dont les murs changent de disposition chaque nuit. L'arrivée de Thomas va déclencher toute une suite d'évènements inhabituels dans le labyrinthe tandis que le jeune garçon va se battre avec lui-même et avec les autres pour tenter de retrouver la mémoire. 



"Le Labyrinthe" c'est pour moi un bon premier tome de dystopie. C'est le tome qui pose les bases de quelque chose de beaucoup plus conséquent pour la suite. Même si tout n'est pas très clair et que les éléments de réponse viennent assez tardivement, c'est toutefois assez logique et cohérent avec l'évolution de tous ces personnages complètement perdus. 

Il y a aussi beaucoup d'action. J'étais un peu réticente avant ma lecture sachant que ça allait pas mal bouger et que j'ai personnellement toujours du mal à me visualiser les scènes de combats ou de course poursuite dans les livres. Cependant j'ai été agréablement surprise par le style d'écriture qui sait être assez fluide et descriptif pour nous dépeindre une ambiance angoissante et oppressante. Comme les personnages nous ne savons pas exactement ce qu'il se passe et cette ignorance nous plonge dans une sensation oppressante tout à fait raccord avec l'immensité de ce dangereux labyrinthe. 

J'ai eu du mal à apprécier le personnage de Thomas qui a un peu le syndrome Harry Potter selon moi. Celui qui se comporte en héros tout le temps, trop courageux, trop irréfléchi par moment aussi, trop mis en avant, trop valeureux devant des situations tellement dangereuses que les plus anciens avant lui n'osent aller. Même si ça ne lui empêche pas de connaitre de véritable moment de terreur, mais quand même c'était très difficile de s'attacher à lui. 
Les autres garçons sont toutefois intéressants car assez fouillés sans trop rentrer en profondeur non plus. J'ai beaucoup aimé les descriptions du quotidien au sein du Bloc, où chacun trouve sa place et où un certain ordre essaye de prendre place malgré tout ce chao. 


En bref :

En définitive ce premier tome plein d'action pose quand même les bases de quelque chose qui semble radicalement différent pour la suite mais tout aussi solide et prometteur. J'ai retrouvé tout ce que je pouvais attendre du genre dystopique et ca a été une très bonne lecture, très divertissante et prenante.  J'ai hâte de lire les deux tomes suivant dans les semaines à venir. 


Un petit mot sur l'adaptation quand même :

Comme je l'ai dit un peu avant, c'est mon copain qui voulait avant tout voir le film. Il n'a pas lu le livre et c'est en ignorant tout de l'histoire qu'il s'est lancé avec moi dans le visionnage de l'adaptation. L'action est toujours présente, les décors et les effets spéciaux sont très bien gérés. Mais l'histoire ne suit pas, beaucoup trop de raccourcis qui rendent finalement le tout indigeste et incompréhensible. Les personnages étaient à peine différenciés, certains étaient même complètement inutiles (mention spéciale à Teresa à qui on enlève tout l'intérêt qu'elle pouvait avoir dans le livre). Tellement de raccourcis fait que ça en devient par moment ridicule voire complètement incohérent. A la fin du film je me suis retrouvée très frustrée, alors que j'ai tendance à être plutôt tolérante quand il s'agit d'adaptation. Pour ce qui concerne mon copain, il n'a tout simplement rien compris à ce qui se passait, pour lui trop peu d'explication étaient donnés dans le film et le tout est trop brouillon pour pouvoir développer une intrigue plus conséquente et éclairée. 

Américain

Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ramson Riggs

18:00

Présent dans ma PAL depuis quelques semaines j'attendais de terminer la trilogie "Hotel" pour pouvoir me plonger dans ce livre à la couverture si mystérieuse et à l'esthétisme si prononcé. Toutefois je n'ai pas trouvé dans cette lecture ce que semblait promettre le livre. 

De quoi ça parle ? 

Depuis sa plus tendre enfance, Jacob est passionné par les histoires que lui raconte son grand père. Lorsqu'il était enfant, ce dernier a vécu dans un pensionnat idyllique sur une île mystérieuse entouré d'enfants particuliers pour échapper aux "monstres". Alors qu'avec la venue de l'adolescence, Jacob commence à douter de la véracité de ces contes, son grand père meurt violemment, attaqué par une bête féroce sous les yeux du garçon. Traumatisé, Jacob est en proie aux doutes, aux cauchemars et décide de se rendre sur l'île dont parlait tant son grand-père, espérant ainsi trouver les réponses à ses questions. 


La première chose à dire sur cette lecture c'est que c'est un voyage pour le moins original au niveau de la forme. Le livre est ponctué de photographies d'époque, occasionnellement retouchées pour les besoins de l'histoire. Ces images qui viennent rythmées l'histoire sont intégrées de manière logique et agréable. Tantôt pour montrer un personnage, une situation ou pour évoquer un souvenir. L'art pictural a son importance dans le récit aussi bien pour nous lecteur, que pour les personnages. Ces photos qui peuvent représenter des souvenirs ou qui, si on regarde de plus près, nous montrent quelques indices pour la suite de l'histoire. Tout autant de joyaux artistiques qui nous accompagnent tout au long de la lecture. 

Au niveau du rythme de narration, j'ai trouvé l'histoire très lente à démarrer. La situation initiale prend beaucoup de place et les premières réponses à nos questions ne viennent qu'assez tardivement dans le livre (souvent dans le dernier tier). Une fois l'histoire lancée, on baigne pendant un certain temps dans une atmosphère sereine et calme où l'heure est à la découverte. 
La dernière partie du bouquin est beaucoup plus précipitée mais en même temps je ne l'ai pas trouvée si palpitante que ça. La dernière centaine de pages est pleine d'action et de rebondissement et pourtant j'arrivais à fermer le bouquin sans avoir cette terriblement sensation d'impatience avant de pouvoir le rouvrir. 
J'ai été assez déçue de savoir qu'il s'agissait du premier tome d'une série car j'aurais aimé que cette histoire se termine en un seul livre. Mais malgré cela, je suis quand même assez impatiente de lire la suite, même si j'ai peur que celle-ci perde en intensité. 

En fait je crois ne pas avoir trouver dans cette histoire ce que j'aurais aimé y voir à la base. Quand l'intrigue a commencé à se mettre en place je ne me doutais pas du tournant fantastique qu'allaient prendre les choses. J'imaginais trouver une histoire beaucoup plus intimiste sur les secrets de famille et sur la relation entre un grand père et son petit fils. Finalement on explore beaucoup plus de choses pour se retrouver dans une histoire qui mèle action et intime le tout dans une ambiance à la fois enfantine et glauque, poétique et inquiétante qui m'a toutefois beaucoup plu. 

Au niveau des personnages j'ai beaucoup aimé Jacob, le traumatisme de la mort de son grand père est terrible mais au fur et à mesure de ces découvertes il va surmonter son deuil et apprendre sur son grand-père tout autant que sur lui-même. Il se découvre alors des talents et un courage qu'il ne se connaissait pas. 
Miss Peregrine est un personnage mystérieux mais très charismatique, qui alterne entre bienveillance et froideur. C'est une femme qu'on imagine forte aux vues des épreuves qu'elle a du surmonter mais j'aurais aimé en savoir encore plus sur elle et son passé. C'est un personnage important à l'histoire mais qui n'a finalement pas été assez creusé dans ce tome-là.  
Et après ça, nous avons toute une galerie de portrait d'enfants extraordinaires et particuliers qui vient rendre à l'ambiance du livre toute sa saveur. 


En bref : 

Un roman initiatique assez plaisant mais qui aurait du se contenter d'un seul livre au lieu de nous emmener dans une saga littéraire. Les personnages sont touchants et méritent pour certains un plus grand approfondissement. 

Ce bouquin s'apprête à faire l'objet d'une adaptation cinématographique par le génie Tim Burton avec l'hypnotique Eva Green dans le rôle de Miss Peregrine. C'est un réalisateur qui convient parfaitement pour un livre avec ce type d'ambiance mais comment va-t-il se débrouiller quand il s'agira de réaliser certaines scène d'action ? Réponse courant 2016 ! 

Auteur Masculin

Attention érotisme : La trilogie Hotel d'Emma Mars

16:00

Depuis presque maintenant deux ans et demi, la saga "Cinquante Nuances de Grey" fait parler d'elle. D'abord elle ramène sur le devant de la scène littéraire le genre érotique et depuis quelques mois, des milliers de fans attendent avec impatience la sortie cinéma de son adaptation. 
Comme beaucoup de monde je me suis essayée à la saga des Cinquantes Nuances de Grey, j'ai peiné à terminé le premier tome et j'ai abandonné le deuxième dans son premier tiers. Je me suis alors donnée pour mission de trouver LA saga ou LE érotique qui en vaudrait vraiment la peine. Après quelques lectures sans grand intérêt, il me semble avoir trouvé avec la saga d'Emma Mars l'oeuvre que je recherchais enfin dans ce genre littéraire si particulier. En ce premier jour de décembre je vous présente aujourd'hui une lecture idéale pour réchauffer vos longues nuits d'hiver !
Comme je parle ici de l'ensemble de la trilogie je vais essayer de développer mon point du vue sur plusieurs axes en évitant un maximum les spoilers !


De quoi ça parle ?

La saga Hôtel suit l'histoire d'Annabelle, alias Elle, qui termine ses études de journalisme et arrondit ses fin de mois en travaillant comme escort-girl la nuit. Ce boulot lui permet de payer ses études mais aussi d'économiser pour offrir à sa mère malade un traitement adapté à son cancer. Lors d'une mission nocture elle rencontre David Barlet, grand patron de la télé française et multi-millionaire. Le coup de foudre est là et Elle décide de s'octroyer une dernière mission avant de raccrocher afin d'avoir assez d'argent pour offrir un cadeau de mariage à son bien aimé. Mais cette dernière mission ne se passe pas comme prévu, son tout dernier client n'est pas n'importe qui et a un projet pour elle. 


Le style d'écriture et l'ambiance générale

C'est la première chose à souligner pour ces trois livres. L'auteure a du style et ça se voit. J'ai beaucoup aimé son jeu avec les mots et les consonances. Emma Mars écrit savamment avec beaucoup de subtilités. Les descriptions de décors sont à couper le souffle. 
Le décor clé de la trilogie est l'hotel des Charmes où Elle termine la plupart de ses missions d'escort. Chaque chambre porte le nom d'une femme française, célèbre notamment pour ses charmes ou ses qualités de courtisane et chaque chambre est donc décorée en honneur à ces dernières. Les descriptions sont justes folles, on s'y croirait véritablement, on a l'impression de sentir les parfums d'ambiances, la textures des tentures ou de voir les meubles précieux devant nous. 
Emma Mars sait aussi nous décrire un Paris plein de secrets de et fanstames. Dans le tome 1 on a le droit a plusieurs séquences de promenades dans la ville et on sent sur nous la chaleur du soleil ou le bruit de nos pas sur le pavé. L'auteure arrive habilement à nous transporter dans les ambiances qu'elle souhaite créer.
Entre décors intérieurs et extérieurs, il y a un véritable trésor à lire ces livres qui nous transportent dans des endroits secrets mais qui poussent aussi à la curiosité. Je donne en exemple une des chambres des Charmes qui s'appelle Mata Hari et qui m'a donc poussé sur internet pour connaitre le destin de cette femme. On rêve et on apprend tout autant

Les thèmes abordés

Outre la romance érotique qui s'étire sur trois tome, la saga Hotel sait abordés de manière assez pertinente de nombreux thèmes tels que l'amour, l'érotisme, la passion, le libertinage mais aussi des choses plus sérieuse comme le deuil, le traumatisme, la rivalité, la jalousie et parfois même les différences sociales. Toute une palette de thèmes savamment dosés qui me font penser que cette saga n'est pas qu'un simple amas de pages avec du sexe au milieu. Plusieurs fois j'ai eu l'impression de lire un véritable livre avec une véritable histoire

Les personnages

Malheureusement c'est peut être là où s'est trouvée ma plus grande déception dans cette trilogie. Je n'ai jamais réussi à trouver un semblant d'empathie ou d'intéret pour les personnages principaux que j'ai trouvé trop sérieux ou trop guindés. Annabelle est particulièrement pénible car se présentant comme une femme libre et indépendante je l'ai trouvé dans le première tome au contraire très soumise à son entourage, ne prenant aucune espèce de décision si ce n'est celles qu'on attend d'elle. Heureusement les tomes 2 et 3 lui donnent une plus grande liberté de décision et de mouvement, Annabelle semble vouloir devenir maitresse de son destin et ne pas suivre aveuglément l'homme qu'elle aime en partant à la recherche de tous ses secrets, transformant le tome 2 en véritable thriller. 
Quand aux frères Barlet, David le fiancé est pour moi d'une insignifiance rare et je n'ai jamais réussis à trouver en Louis le magnétisme que l'auteur semble tant vouloir lui insufler. Pourtant les personnages sont décrits de manière profondes et connaissent tous une évolution certaine mais jamais à aucun moment je n'ai réussi à vibrer avec eux, à m'attacher à eux. C'est dommage. 
J'ai cela dit bien aimé Sophia, la meilleur amie d'Elle qui malgré ses moeurs légères est finalement un personnage plutôt réfléchi et qui sait apporter un peu de fraicheur et d'humour dans cette romance. Mention spéciale aussi au majordome Armand qui est un personnage clé malgré sa discrétion. 


Et l'érotisme dans tout ça ?

Car oui, on parle avant tout d'érotisme, et là encore les qualités d'écriture d'Emma Mars sont à féliciter. Les scènes savent être emoustillantes et osées mais sans jamais tomber dans le vulgaire (même si bon parfois ça va loin quand même !). Pourtant l'histoire fait la part belle au libertinage et aux situations qu'on ne pourrait même pas imaginer dans nos fantasmes les plus fous. 
L'érotisme prend plusieurs formes aux travers des tomes, omniprésent dans le premier opus à travers le journal d'Elle et ses aventures à l'hôtel des Charmes, il se fait toutefois plus discret dans le second tome qui a plus des airs de polar (mais pas d'inquiétude, il y a quand même assez de scènes croustillantes). J'ai beaucoup aimé la philosophie autour de la question du sexe. Voir l'érotisme et les rapports entre les personnages comme une communication, un art de vivre, un langage qui s'invente, se développe et se renouvelle. 

Toutefois le point faible quand il s'agit d'écrire une saga érotique plutôt qu'un livre isolé est qu'on peut finalement vite se sentir lassé par les scènes sensuelles (si si c'est possible !). A partir de la moitié du tome 2 j'ai commencé à lire les passages affriolants en diagonale car j'étais trop impatiente de me refocaliser sur l'intrigue principale.


L'évolution de la saga

Chaque tome de la saga a une identité propre et une évolution claire et nette en suivant toujours un fil rouge principal.
Le tome un est celui de la découverte des sens, du réveil sensuel d'Annabelle mais aussi le tome où cette dernière va être confrontée à des révélations sur sa propre personne. Sur le point de prendre son indépendance, Elle doit faire face aux aspirations qu'elle souhaite réellement en tant que jeune femme.
Le tome deux est plus mûr mais tout ausi explosif. il prend place un an après les évènements qui clôturent la fin de son prédécesseur. Annabelle prend le contrôle de son destin quand tout semble lui échapper et que les doutes l'assaillent. Elle investit alors le terrain comme le ferait une véritable journaliste. C'est le tome où l'intrigue scénaristique est la plus forte, l'érostisme est un peu mis de côté mais toujours présent.
Le tome trois conclue alors cette saga en révélant les dernières zones d'ombre encore présente. C'est un tome plus apaisé même si il comporte son lot de ressorts dramatiques. Le derniers tiers du livre est toutefois plus terne que le reste de la saga, il en ressort comme un long épilogue qui toutefois nous permet d'éclairer le destin de tous les personnages de la série.

Malgré des retournements de situations prévisibles et des révélations un peu alambiqués, j'ai trouvé qu'il y avait un véritable effort de construction d'une histoire dans laquelle l'érostisme trouve parfaitement sa place. Ce n'est pas un livre classique où on glisse du sexe pour meubler entre deux rebondissements ni un livre érotique dans lequel on tente tant bien que mal d'entourer les passages affriolants d'une romance insipide. Tout s'équilibre parfaitement !


Conclusion :

C'est une saga que je recommande fortement pour sa qualité d'écriture, ses ambiances si brillament présentées et sa trame qui même si parfois est un peu tirée par les cheveux est toutefois présente sans se laisser envahir par des séquences érotique trop encombrantes !