Gretel and the dark - Eliza Granville : des contes de fées et du nazisme
19:22
J'ai eu très exactement deux livres à Noël, la semaine dernière je vous avais présenté "Nos faces cachées" que j'avais énormément aimé. Aujourd'hui, dans un tout autre registre, nous allons aborder l'étrange cas de "Gretel and the Dark" de Eliza Granville.
L'éminent psychanalyste viennois Joseph Breur se retrouve confronté à une nouvelle patiente. Une jeune fille trouvée en pleine campagne et qui dit n'avoir ni nom ni émotion mais une seule mission : trouver le Monstre pour le tuer.
Bien des années plus tard, dans l'Allemagne nazie, la petite Krystal s'amuse à tyranniser ses gouvernantes et son père qui s'occupe d'un étrange dispensaire. Sa principale occupation est de raconter à sa poupée des contes de fées horrifiques que lui racontait sa nourrice. Lorsque son père est mystérieusement assassiné, rien ne peut protéger la petite fille du sort que lui réserve le personnel de la maison.
Publié aux éditions Mirobole, 448 pages, 22 euros.
Cela fait presque trois semaines que j'ai terminé ce livre et pourtant j'ai encore beaucoup de mal à y penser et à organiser mes idées pour vous construire un article à peu près pertinent.
Les chapitres (un poil trop longs à mon goût) alternent entre deux histoires distinctes. Distinctes ? Pas tant que car il y a quelques liens très subtils qui nous permettent de connecter les deux intrigues. Si ces liens semblent assez superficiels au début de l'histoire on comprend enfin vers la fin du livre où a voulu nous mener l'auteure.
J'ai eu énormément de mal à me mettre dans un bon rythme de lecture avec "Gretel and the Dark". Comme je l'ai dit j'ai trouvé les chapitres assez longs par moment et si certains passages étaient captivants, d'autres au contraire étaient très lents au point d'avoir à plusieurs reprises eu envie d'abandonner ma lecture. Mais comme ce livre m'a été offert pas ma soeur je me suis fait un devoir de tenir jusqu'au bout !
L'une des deux histoires utilise le point de vue de la petite Krysta, une petite fille très jeune qui a traversé pas mal de traumatismes et qui observe le monde qui l'entoure avec son regard d'enfant. Il faut vraiment être très attentif lors de ses chapitres car j'ai failli à plusieurs reprises passer à côté de certains détails qui prennent leur importance par la suite mais qu'on n'évoque à peine car ils sont traités à travers les yeux d'une petite fille.
Une autre chose qui m'a beaucoup dérangée lors de ma lecture, mais c'est un avis tout personnel, c'est le fait d'utiliser des personnages réels pour servir une fiction. En l'occurrence, Joseph Breur qui était un psychanalyste. Ce détail sera certainement anodin pour énormément de lecteurs, mais quand on est étudiant en psychologie ce nom ne nous est pas inconnu et j'étais très mal à l'aise avec le traitement fait de ce personnage. N'aurait-il pas été plus simple de créer un personnage fictif comme pour les autres ? Mais, sans vouloir vous spoiler, la fin de l'histoire nous permet un autre éclairage sur le personnage de Joseph Breur qui m'a permit de ne pas trop me formaliser sur le sort qu'on lui réserve.
L'histoire en somme est très complexe, on nous donne très peu de piste de compréhension durant la lecture et le tout se démêle seulement dans les toutes dernières pages. Et une fois que toutes les pièces du puzzle se mettent en place j'ai eu l'impression de me prendre une très grande baffe dans la figure. Tous les éléments un peu flous de l'histoire prennent soudain sens, un sens qu'on n'aurait aimé ne pas voir, une noirceur de l'histoire qui m'a un peu empêcher de trouver le sommeil je vous l'avoue.
Eliza Granville, par le biais des contes tels que Hansel et Gretel, le joueur de flûte de Hamelin ou bien encore de la princesse au petits pois, trouve une diversion pour nous parler de choses grave, du nazisme notamment. Une barrière fantaisiste que les personnages utilisent comme ultime défense face à l'horreur qu'ils vivent.
En bref :
Une lecture compliquée à suivre par son manque de rythme et de clarté par moment. Néanmoins je le conseille fortement pour la profondeur et la conclusion de cette lecture qui ne laissera personne indifférent !
Les chapitres (un poil trop longs à mon goût) alternent entre deux histoires distinctes. Distinctes ? Pas tant que car il y a quelques liens très subtils qui nous permettent de connecter les deux intrigues. Si ces liens semblent assez superficiels au début de l'histoire on comprend enfin vers la fin du livre où a voulu nous mener l'auteure.
J'ai eu énormément de mal à me mettre dans un bon rythme de lecture avec "Gretel and the Dark". Comme je l'ai dit j'ai trouvé les chapitres assez longs par moment et si certains passages étaient captivants, d'autres au contraire étaient très lents au point d'avoir à plusieurs reprises eu envie d'abandonner ma lecture. Mais comme ce livre m'a été offert pas ma soeur je me suis fait un devoir de tenir jusqu'au bout !
L'une des deux histoires utilise le point de vue de la petite Krysta, une petite fille très jeune qui a traversé pas mal de traumatismes et qui observe le monde qui l'entoure avec son regard d'enfant. Il faut vraiment être très attentif lors de ses chapitres car j'ai failli à plusieurs reprises passer à côté de certains détails qui prennent leur importance par la suite mais qu'on n'évoque à peine car ils sont traités à travers les yeux d'une petite fille.
Une autre chose qui m'a beaucoup dérangée lors de ma lecture, mais c'est un avis tout personnel, c'est le fait d'utiliser des personnages réels pour servir une fiction. En l'occurrence, Joseph Breur qui était un psychanalyste. Ce détail sera certainement anodin pour énormément de lecteurs, mais quand on est étudiant en psychologie ce nom ne nous est pas inconnu et j'étais très mal à l'aise avec le traitement fait de ce personnage. N'aurait-il pas été plus simple de créer un personnage fictif comme pour les autres ? Mais, sans vouloir vous spoiler, la fin de l'histoire nous permet un autre éclairage sur le personnage de Joseph Breur qui m'a permit de ne pas trop me formaliser sur le sort qu'on lui réserve.
L'histoire en somme est très complexe, on nous donne très peu de piste de compréhension durant la lecture et le tout se démêle seulement dans les toutes dernières pages. Et une fois que toutes les pièces du puzzle se mettent en place j'ai eu l'impression de me prendre une très grande baffe dans la figure. Tous les éléments un peu flous de l'histoire prennent soudain sens, un sens qu'on n'aurait aimé ne pas voir, une noirceur de l'histoire qui m'a un peu empêcher de trouver le sommeil je vous l'avoue.
Eliza Granville, par le biais des contes tels que Hansel et Gretel, le joueur de flûte de Hamelin ou bien encore de la princesse au petits pois, trouve une diversion pour nous parler de choses grave, du nazisme notamment. Une barrière fantaisiste que les personnages utilisent comme ultime défense face à l'horreur qu'ils vivent.
En bref :
Une lecture compliquée à suivre par son manque de rythme et de clarté par moment. Néanmoins je le conseille fortement pour la profondeur et la conclusion de cette lecture qui ne laissera personne indifférent !
(et sinon je suis désolée de ne pas être bien présente sur ce blog en ce moment mais je termine la lecture d'une très grosse trilogie et je prends mon temps pour pouvoir vous présenter ces trois livres ensemble, vous allez voir c'est super bien !)
2 commentaires
Il est dans ma PAL, j'ai hâte de le lire :)
RépondreSupprimerJ'espère qu'il te plaira ! C'est une lecture difficile mais on en sort pas indemne !
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