Les brumes de l'apparence de Fréderique Deghelt

19:32

Bonjour à vous ! Je vous retrouve aujourd'hui avec une toute nouvelle chronique, heureuse de voir que mon rythme de lecture s'est stabilisé depuis peu et que je suis de nouveau en mesure de vous offrir un peu plus de régularité ici. Cette fois-ci on se retrouve avec un roman contemporain que je me gardais bien au chaud pour l'automne.


De quoi ça parle ?

Gabrielle a 40 ans. Elle mène une vie dans la haute bourgeoisie parisienne avec son poste à responsabilité, son mari chirurgien et son fils que tout semble conduire vers une carrière dans les sciences. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où Gabrielle apprend qu'elle a hérité d'un terrain perdu dans la campagne du centre de la France.
Une masure abandonnée depuis des années, un terrain immense traversé par une rivière, une nature qui a repris ses droits. Gabrielle ne veut pas entendre parler de cet endroit et décide de tout vendre. Mais après une nuit passée sur place, difficile de songer à se séparer de cet héritage. 


Je me souviens avoir flashé sur ce livre au mois d'août lors d'un passage à la Fnac. La couverture absolument splendide et le résumé m'ont tout de suite attiré mais je me suis gardé ce livre de côté en attendant l'automne. Une raison toute simple, il me semblait que les histoires de maison abandonnée dans une nature sauvage étaient de celles qu'on se réserve pour lire lors des dimanche brumeux du mois de novembre. 
Sur ce point là j'ai eu une petite frustration car en réalité l'action du roman se déroule en pleine canicule estivale. J'ai donc du tout de suite éliminer toutes les représentations que je me faisais de ce nouveau roman. 

Enfin bref, nous voici donc dans l'histoire de Gabrielle, une femme qui va vivre une expérience troublante sur un terrain dont elle a hérité. Une expérience qui va remettre en question toute son existence. C'est une sorte de crise de la quarantaine métaphorisée qu'on découvre ici. Je n'ai jamais lu un livre similaire à celui-ci. J'ai beaucoup de mal à vous dire si je l'ai adoré ou détesté. En tout cas il a réussit à me tenir en haleine jusqu'à la fin, ce qui est plutôt bon signe pour commencer. 

J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Gabrielle, durant la première moitié du livre. Le récit est écrit à la premier personne du singulier, ce qui fait qu'on est au coeur des pensées du personnage. Un peu trop au coeur même. Gabrielle est un personnage qui réfléchit beaucoup beaucoup beaucoup trop ! Les premières pages du livre ont vraiment été indigestes car elle intellectualisait la moindre chose qu'elle vivait. Mais cette manie s'estompe peu à peu au fil des pages  (ou bien je me suis habituée) même si le style d'écriture était assez lourd en somme. Certains dialogues me semblaient totalement surréalistes tant ils étaient d'une lourdeur incroyable. Beaucoup trop de monologues, beaucoup trop de réflexions dans les dialogues qui auraient vraiment demandé plus de simplicité. 

Malgré tout ça je suis restée bien attachée à cette histoire. Les descriptions des lieux m'ont vraiment fait rêver. L'histoire suit un bon rythme. On assiste à un très joli mélange entre littérature contemporaine et fantastique et c'était assez plaisant. Les pages ont très vite défilé jusqu'à un épilogue un peu long et peut-être assez dispensable que j'ai lu en diagonale tant il n'était pas très intéressant à mes yeux. 


En bref :

Une histoire étrange mais prenant malgré des lourdeurs et trop d'intellectualisation de la part de son personnage principal. Un peu plus de simplicité aurait été bienvenue !

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2 commentaires

  1. La couverture m'a fait de l'oeil...mais je ne suis pas certaine de me laisser prendre par l'analyse intellectuelle permanente du personnage :(

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    1. C'est vrai que ça plombe pas mal le récit, mais l'histoire reste intéressante tout de même :)

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